ALERTE SPOILER : C’est le notre…
En vue de l’ouverture prochaine de la mission « Nuit d’ivresse », les deux gérants de Mission Evasion ont voulu faire un test de leur nouvelle salle, histoire de s’assurer que tout était bien ficelé pour l’ouverture. A priori, ça n’était pas le cas… « Un mécanisme avec un taux de succès de 100% durant les phases de tests nous a lâché ce jour-là », déclare Antoine, un des créateurs et gérants de la structure. C’est ainsi que démarra le calvaire des deux infortunés. Après plus de 4 heures coincés dans la salle à attendre que quelqu’un s’inquiète de leur disparition, les deux gérants ont tenter de couper l’électricité du verrou de la porte principale. « Nous avons essayé pendant 2 heures sans succès. Antoine commençait à avoir faim, quant à moi, j’avais soif et très envie d’aller uriner… », nous a avoué Bastian, le deuxième gérant de Mission Evasion.
Le témoignage complet d’Antoine : « 24 heures, cela peut paraître court. Mais c’est très long ! Surtout quand on n’a aucune notion du temps. La faim, la soif, la fatigue, tout arrive vite ! Après avoir tenté d’ouvrir la porte de force ou en coupant l’électricité, nous avons essayé de confectionner un tambour afin de nous faire entendre de l’extérieur. A priori, nous avions bien fait notre travail d’isolation phonique. Nos cris ne suffisaient pas à alerter nos animateurs sur place. Le tambour que nous avons confectionné a nécessité que nous découpions nos vêtements pour créer une zone vibratoire. Je dois avouer que notre tentative fut un échec. Nous avions oublié que notre salarié sur place était atteint d’une légère surdité. Au bout d’une interminable attente, nous avons donc décidé d’utiliser un élément de la salle pour crocheter la serrure. Nous avons donc tenté de fondre un sex-toy en PVC dans la serrure de la porte principale avec un briquet pour recréer une clef. Echec cuisant à nouveau… Le PVC s’est alors solidifié à l’intérieur, bloquant totalement la serrure. Bastian commençait à avoir des spasmes d’angoisse et montrait une forte déshydratation. J’ai alors tenté le tout pour le tout : j’ai attrapé le banc situé dans la salle et j’ai enfoncé la porte. Après 4 impulsions, la serrure dégondée a fini par céder et libérer la porte. C’était, étrangement, l’un des moments les plus forts de ma vie. »
Les deux gérants de Mission Evasion ne sont pas près d’oublier cette mésaventure, eux qui ont été piégés pendant 24h et 32 minutes dans leur propre salle ! Bastian est encore sous surveillance à l’hôpital Edouard Herriot où il souffrirait d’anémie ainsi que de déshydratation partielle. Toute l’équipe Mission Evasion a décidé de se relayer pour se rendre à son chevet pour l’aider à supporter cette épreuve douloureuse. Après un traumatisme intense, Antoine et Bastian hésitent à détruire « Nuit d’ivresse » à coup de masse et créer une « Fury Room ». Antoine, quant à lui, envisagerait de changer de métier. En effet, ce créateur indépendant, a pour projet de reprendre son ancien travail de fabriquant de marionnettes.
Mais ça n’est pas tout : une enquête de la police scientifique a révélé que la mission « Nuit d’ivresse » aurait été construite sur un ancien cimetière indien. La Mairie de Lyon est encore en instance de décision pour savoir si l’ouverture d’un nouveau site archéologique est nécessaire. Kourou, le centre spatial français aurait également reçu de nombreux signaux radios envoyés de l’espace… Il semblerait que des entités extra-terrestres s’intéresseraient de près à Mission Evasion et à ce mystérieux cimetière… Une chose est sûre : Si vous avez poursuivi la lecture jusque là, c’est que vous vous êtes les victimes d’une redoutable blague !
Bon 1er Avril à vous…
Crédit photo : François Sola Photographie