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Dans les ruelles sombres et brumeuses de Chicago, en cette nuit glaciale de 1968, sous la lumière blafarde des lampadaires, un homme marche d’un pas rapide. L’inspecteur Daniel McJones, trench-coat bien serré et chapeau vissé sur le crâne, scrute les moindres détails de la scène de crime devant lui.
Un corps gît sur le pavé, criblé de balles. Son visage est figé dans une expression de terreur. McJones pousse un soupir. Encore un règlement de comptes dans la guerre des familles. L’homme étendu là, c’est Marco « Le Rouge » Santini, un lieutenant du clan Valenti. Une exécution en règle, probablement orchestrée par les rivaux de la famille Corleone.
Mais voici l’énigme : sous la main crispée du défunt, McJones trouve une enveloppe brunie par l’humidité. Il en extrait un bout de papier griffonné à la hâte : « Minuit. Derrière le Blue Orchid. Fais vite. »
Le Blue Orchid. Un club de jazz tenu par Vito Corleone lui-même. McJones sait qu’il doit y aller. Avec prudence.
Dissimulé dans une ruelle attenante, il observe l’entrée du club. Une voiture Cadillac noire est garée non loin, moteur tournant. À travers une fenêtre entrouverte, il entend une voix rauque :
— »Ce foutu Santini a parlé avant de crever ? »
— « Non, patron. Il a emporté ses secrets avec lui. »
— « Tant mieux. Mais il faut trouver cette liste, sinon on est morts. »
Une liste ? Peut-être un document compromettant sur les opérations des Corleone. Soudain, un cri retentit à l’intérieur, suivi d’un bruit sourd. La porte arrière s’ouvre brutalement et deux hommes traînent un corps inconscient. McJones reconnaît Angelo Ricci, un indic infiltré chez les Corleone. S’il ne fait rien, Ricci ne verra pas le lever du jour.
Dans un élan de témérité, l’inspecteur tire son arme et surgit dans la ruelle.
— « Police ! Lâchez-le et mains en l’air ! »
Les sbires échangent un regard avant de dégainer. McJones plonge derrière une benne juste à temps. Des balles sifflent, éraflant le métal. Il riposte, touchant l’un des hommes à la jambe. L’autre prend la fuite, mais McJones a ce qu’il lui faut. Ricci, à demi-conscient, murmure :
— « La liste… coffre-fort… chez Corleone… »
C’est la pièce manquante du puzzle. Mais la question est la suivante : Comment l’inspecteur peut-il prouver que Vito Corleone est derrière ce meurtre et ce réseau criminel ?
À vous de jouer ! Voici trois hypothèses :
A) Moretti utilise les douilles retrouvées sur la scène de crime pour prouver que l’arme du meurtre appartient à Vito Corleon.
B) Moretti trouve la liste dans le coffre-fort des Vito Corleone, qui détaille des pots-de-vin et des assassinats commandités.
C) Moretti utilise la Cadillac noire aperçue devant le Blue Orchid comme preuve pour relier Vito Corleone au crime.
Quelle est la bonne réponse ?
ALERTE SPOILER
Solution :
La bonne réponse est la réponse « B ». La liste trouvée dans le coffre-fort du manoir Corleone est la preuve irréfutable des activités criminelles de Vito Corleone. Elle mentionne des pots-de-vin, des assassinats commandités et des noms de politiciens corrompus. Avec ce document et le témoignage de Ricci, la police parvient à démanteler l’empire criminel des Vito Corleone.
Les options A et C sont incorrectes :
- A) L’arme du crime peut appartenir à n’importe qui et les douilles ne suffisent pas à incriminer directement Vito Corleone le Parrain du clan mafieux.
- C) La Cadillac noire ne prouve rien, car plusieurs membres du gang utilisent ce type de véhicule.
Le lendemain, la presse titre : « La chute du clan Corleone : un empire criminel démantelé. » Une victoire dans une guerre sans fin.
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Alors tenez-vous prêts mafieux !
